Live to die.

- Non !

- Blake…Je ne te t’aie jamais rien demandé, tu le sais. Cette fois-ci, je te demande de m’écouter, je t’en supplie ! Souffla-t-elle, la voix bouleversée de sanglots incontrôlables dont le supplice semblait s’évaser au-travers de cette cascade de larmes s’évanouissant sur son visage crispé et torturé. Ces paroles me lacéraient littéralement le coeur. Ces paroles me semblaient tellement lourd de sens, que je ne pouvais me résoudre à les entendre, à les écoutés, à les concédés…

- On peut rester là et se disputé, seulement, rien ne changera, je ne partirais pas !

Là, toute suite, je savais que les secondes s’écoulait rapidement, de manière abyssale et cruciale. Le temps ne devait pas être consacré aux paroles, toutefois, se dévouer à l’action. Nous devions agir, bouger, se hâter, s’évader. Nous devions partir… tous ensembles. Pourquoi est-ce que ce dessein semblait tant saugrenu qu’impossible à ses yeux ? Ce qui reste burlesque, crucifiant, c’est de me plier à sa demande qui devint rapidement un ordre…Un ordre auquel je ne pouvais me résoudre, à la dérive de ma propre vie et celle de mes parents, également.

Tout autant obnubilé qu’elle, corps tétanisé par ma sédition, je restais là, debout au centre de la chambre, bras repliés sur mon thorax, pieds encastrés dans le bois, je ne bougeais pas et ne bougerais pas. Mes yeux, commençant à se recelés derrière un voile limpide et cristallin, suivait machinalement la fine silhouette de ma mère faisant les cents pas dans la pièce, devant moi. Mains flageolantes immergé parmi les mèches rebelles de sa chevelure dorée, elle allait et venait de gauche à droite, l’air désespérée, l’air déchirée, l’air absorbée, grugée, par la peur et le chagrin. Le même chagrin et la même peur qui devint notre perdition…à nous tous. Nous avions tous les trois les doigts coincés dans un engrenage, là, on me demandait de le relâcher alors que je savais, pertinemment, qu’eux ne le feraient pas…

- Maman... J’aurais besoin de toi, protestais-je la voix aussi sombre que l’ébène, le regard obscurcit et ternit de désapprobation, de reproche. À mes paroles, elle se figea nette, laissant violemment déchoir ses bras le long de son corps, elle planta un regard sidéré, offensé, sur moi. En un clignement d’yeux, elle s’eue rapproché, me faisant volte-face, le revers de sa main arrivant toute aussi rapidement sur le franc de ma joie. Une éclaire de douleur vive consuma mon visage alors que ma tête s’inclina d’un synchronisme bien précis sur la gauche, suivant le mouvement de cette gifle inattendue.

- Moi ce que j’ai besoin, c’est que tu m’obéisses, pour une seule fois, Blake !

Abasourdis par cette colère, cette violence, inhabituelle, je regardais ma mère, aussi silencieux qu’un muet lui-même, le visage décomposé de stupéfaction et de tourment. Avant que je n’eus le temps le répliquer quoique ce fut, elle empoigna agressivement le collet de mon pull et me bouscula sur le seuil de la chambre. Je me retournais vers elle pour protester derechef, ses mains vinrent violement s’emboutir sur mon torse, ma mère me repoussa à nouveau et je titubais dans le couloir.

- Pars ! Il arrive ! Hurla ma mère alors que du coin de l’oeil, j’aperçus mon paternel. Le regard sombre et impatient, mon père se hâta vers moi et laissa affaler ma valise sur moi. Dubitatif, je la rattrapais avec misère.

- Quoiqu’il arrive, quoique tu puisses entendre, Blake, ne te retourne pas…Ne reviens pas, je t’en conjure, m’ordonna-t-il la voix anormalement rauque et grave alors qu’il me contourna et me bouscula sans ménagement vers les escaliers.

***

Alors que je me pressais à traverser la rue, supportant tant bien que mal ma grosse valise sur mon épaule…j’eus vent sur ce que je redoutais d’entendre…Ces deux hurlements bien distincts et poignants. Ces deux coups de tonnerre qui nous perce les tympans et vrillent au-travers de nos âmes pour les brisés…les anéantir. Ces deux cries de souffrance qui, en deux secondes, enlèvent la vie et en détruit une autre…la mienne.

J'étais maintenant à la merci du vestige…plus rien ne sera jamais pareil…

Le comble, analyser ma personnalité, voilà quelque chose de problématique. L’ennui avec moi c’est que je ne semble pas détenir de personnalité ou même d’identité. Comme tout le monde, enfin je crois, je possède beaucoup de défaut MAIS très peu de qualité. Tantôt sociable, tantôt antisociable, tantôt allègre et bientôt impassible. Mon tempérament pèse continuellement entre le positif et le négatif. Tout est noir ou blanc, jamais de gris, jamais d’entre deux…jamais rien. Peu de chose me bouleverse comme amplement de choses m’effraies. Contradictoire ? Sans l’ombre d’un doute, je le suis. Susceptible, pessimiste, discourtois, impertinent, ces quatre anomalies, tant incommodantes que conciliantes, sont indubitablement les traits de caractère les plus remarqués et les plus exploités, chez-moi. Anticonformiste, marginal, indocile, indifférant, je me concorde à aucun moule, aucune étiquette, aucune définition, j’en suis conscient et je le confesse. Invisible et solitaire, à vos yeux, je ne suis personne, je veux être personne. Je fais ce que j’ai à faire, me préoccupe avec ce que j’ai à me préoccuper et tout le reste ne m’importe peu, me passe 6pieds par-dessus la tête. Exactement, cet aspect "inaccessible", le "je m’en contrefous", reste un côté de moi qui vous agacera énormément. Aux premiers abords, on croira que je vous regarde de haut, vous méprise, vous dénigre, ce qui ne sera certainement pas le cas, du moins, habituellement. Je suis, simplement, difficile d’approche et ne fait que très rarement confiance aux autres. Mon respect, il se gagne mais ne se donne pas. Ma compassion, de même, elle se mérite et ne se lègue pas. Pour faire simple; Je me lie d’amitié avec des gens qui en valent la peine…vraiment la peine…

Allure de bad boy, peut-être ? Ouais, formellement. Aussi simple que mon tempérament, mon style vestimentaire se varie entre les chemises à carreaux, les jeans troués, les t-shirts noir et blanc avec le logo de divers groupe de musique dessus, puis de vieux convers greffé All Star.

PS: Après l'assassinat de mes parents, l'existence des vampires à Mystic Falls (ma ville natale) ne fut plus jamais un secret pour moi. Depuis l'âge de mes 20 ans, je chasse ces créatures, sans pour le moins négligé qu'il en existe des bons...mais cela se fait de plus en plus rare...

PSEUDO : Disturbed AGE : 20 ans AVATAR PRIS : James Franco COMMENT AS TU ATTERI ICI : Par une publicité sur Talesofbuffy.com CE QUE TU PENSES DU FORUM : Il est magnifique !!! FICHE : [X] Terminé [] En cours UN PETIT MOT : J'adore la série. J'adore votre design. Et je sens que je vais vous adorez loll