Je suis né à Londres, en 1474, soit environ une décade avant l’arrivée des Tudors sur le trône de notre Angleterre. J’étais le second fils de Thomas Klington et d’Agnès Tilney, ainsi que le frère ainé de trois petites sœurs. Malheureusement, comme souvent en mon siècle, mon frère ainé et une de mes sœurs moururent nourrissons. Bientôt, mes deux petites sœurs, la jolie Catherine et la gentille Mary furent ma seule fratrie restante.

Bien que mon père avait été privé de tout héritage par la loi de primogéniture, nous avions la chance que son intelligence ait pu améliorer quelques poudres à canon utilisées lors de la Guerre des deux Roses. Le futur Henry VII avait récompensé l’ingéniosité de notre père à force cadeaux. Nous ne manquions pas d’or et notre mère, la douce Agnès était une femme aussi pragmatique que maternelle : elle gérait les cordons de la bourse d’une main de banquière italienne !

Mon enfance fut heureuse, comparée à celles des autres enfants. Je ne manquais ni de l’affection de mes parents ni de nourritures matérielles et spirituelles. En cette période de guerre civile, nos parents avaient réussi à maintenir notre famille en dehors des complots – mon père était un homme modeste et discret – tout en cultivant des relations avec des esprits italiens, nous donnant ainsi accès au souffle de renouveau de leur Renaissance si précoce.

A dix ans, ma turbulence, ou plutôt devrais-je dire ma curiosité naturelle, me tirait souvent hors du lit la nuit pour regarder les têtes décapitées des « traîtres au nouveau roi ». C’est lors d’une de ces nuits de contemplation des exécutés qu’un incendie, fléau des cités alors abondamment bâties en bois, ravagea notre quartier. En une nuit, je perdis tout. Ma maison, mon héritage, mes souvenirs, ma famille.

Je n’ai que de vagues souvenirs des mois qui suivirent. Un ami de la famille me conduisit chez mon oncle, que je ne connaissais que peu. Premier né des Klington, mon oncle ne s’entendait pas, parait-il, avec mon père, son frère. Mais devant moi, il n’en laissa jamais rien paraître. Au contraire, il prit soin de moi et m’accueillit comme un fils. Il faut dire qu’à l’âge de dix ans, au XVè siècle, aux yeux de la société, on n’était plus un enfant mais déjà un adulte miniature.

Heureusement pour mon esprit et mon âme meurtris, je pus trouver en mon cousin Jeremiah une présence pleine de compréhension. Malgré nos caractères si différents, nous nous entendions plus que bien. Les mots étaient souvent inutiles entre nous. Nous nous devinions plus que nous nous comprenions. C’était étrange, ça l’est toujours. Jeremiah était la lame tranchante et moi, j’étais le fourreau apaisant. De séparation, il n’a jamais été question.

Nous grandîmes, de corps et d’esprit. Je m’intéressais aux recherches de mon père grâce à cet ami de la famille qui avait partagé la passion de mon père de son vivant. Je n’ai pas vu arriver le drame de Jeremiah. Encore aujourd’hui, je m’en veux de ne pas avoir pu le secourir. Ni lui, ni mon père, ni ma mère, ni mes chères petites sœurs… je n’ai jamais pu sauver qui que ce soit. S’il y a un dieu sur cette terre, je le maudis depuis cinq siècles.

Elle était belle, c’était indéniable. Mais derrière cette gracieuse apparence se cachait un démon. Elle s’amusait avec lui comme elle s’était probablement amusée avec d’autres hommes auparavant. Je le compris lorsqu’elle fit de moi un vampire. Elle ne voyait aucun intérêt à me transformer mais elle voulait manipuler Jeremiah en me conservant auprès d’elle, donc le retenir lui auprès d’elle. Sale garce. Notre mère vampire, nous l’avons exterminée, réduite à rien.

Nous dûmes fuir, la noblesse anglaise ne pouvait rester indifférente à la disparition d’une de ses plus belles femmes. Commença pour moi une évolution terrible, celle du gentilhomme modeste en un prédateur nocturne. Il me fallut des années avant de pleinement accepter ma nouvelle nature. Néanmoins, le soutien de Jeremiah de nouveau me permit d’atteindre une certaine quiétude. J’appris la chasse, le meurtre et l’oubli de mes victimes.

Au cours de nos chasses, nous rencontrèrent – excessivement rarement en réalité – de jeunes personnes qui nous semblaient intéressantes, et nous les transformions. Ce fut le cas de deux sœurs. Jeremiah devint le père vampire de Kayla, moi de Bella ensuite. J’étais persuadé qu’elles avaient besoin l’une de l’autre et je ne voulais pas que l’immortalité les sépare. En Bella, je voyais une petite sœur comme celles que j’avais perdues deux siècles auparavant.

Nous les abandonnèrent. Nous n’avions guère le choix. Notre mère prédatrice, celle que nous avions détruite, avait des amis vampires et ils nous avaient retrouvés. Commencèrent pour nous des siècles de transhumance, d’altercations, de combats, de fuite parfois. L’Angleterre était le pays le plus colonial de l’Ancien Monde et nous voyagèrent au gré de ses nouvelles terres. Les traversées des océans étaient des calvaires : nous devions éviter toute suspicion à notre égard. Et sur un bateau…

Heureusement, j’avais continué mes études sur les armes. Les colonisations et les guerres étaient des clients rêvés. Elles le sont encore. J’ai mes propres sources de revenus en des actions ou des participations dans des entreprises de fabrication d’armes aux Etats-Unis et en Allemagne. Avant, on vivait de rentes, maintenant, on vit de dividendes. Le principe est resté le même. Néanmoins, il s’est complexifié et j’ai recours à des contemporains « spécialisés » en toutes sortes.

Le XXIè siècle est le siècle le plus alambiqué mais aussi le plus intéressant que j’aie vécu. Il nous permet entre autres de voyager en avion, de travailler « à distance » et de rechercher qui nous voulons. Nous avons retrouvé les descendantes de Kayla et de Bella et nous avons décidé de les rencontrer ou du moins de les observer. Ce ne s’est pas très bien passé…

Son physique
A l’époque, il était grand. Aujourd’hui, il est moyen, presque petit. 1m75 pour 63kg, Edwin a le corps du jeune adulte à peine sorti de l’adolescence. Des traits masculins mais pas durs, un regard très bleu pour une carnation très claire. Il a les traits « angéliques » qui correspondent à une partie de son caractère. A une partie, seulement.

Il a une voix de baryton, entre basse et ténor. Une gestuelle calme et lente : il a le temps devant lui et ça se voit.

Son caractère
A première vue, Edwin est calme, posé, réfléchi. La patience est sa première vertu, l’impavidité la seconde : il en faut beaucoup pour le mettre en colère ou lui faire peur. Sa longue existence lui a également apporté détachement et quiétude.

Son siècle lui a donné une certaine fierté personnelle et un orgueil de noble. L’image est importante pour lui et il tient au respect, ainsi qu’à la pudeur. Monsieur est pudique de son corps et de ses sentiments. N’attendez pas de lui un déballage de son linge sale en public.

C’est aussi une main de fer dans un gant de velours. Indépendant, intelligent, il repère rapidement les manipulateurs… qu’il exècre. Au contraire, il cherche souvent à imposer ses idées mais toujours de façon non violente. A l’action brute, il préfère la parole.

Malgré tout, lorsqu’il estime que ses proches sont en danger ou s’il se sent manipulé, il devient très violent. On découvre alors un autre Edwin et ce dont un prédateur de son espèce est capable de faire. C’est un tueur, après tout.

Il est TRES curieux, donc aussi très sociable.

Ses aptitudes
- Il parle anglais et allemand couramment.
- Il est doué en mécanique et en chimie minérale, surtout dans le domaine des armes de guerre.
- Il a du mal avec les nouvelles technologies. Internet, Ipod, Ipad… gnagnagna… il a du mal, quoi.
- Il doit souvent se mettre à jour sur pas mal de points (pas que les nouvelles technologies…)

Sa philosophie
Edwin accepte l’existence comme elle vient, tout en conservant au fond de lui la tristesse et la culpabilité d’avoir vu des proches mourir ou souffrir et de n’avoir rien pu faire pour eux.
S’il ne tue pas systématiquement ses victimes, il les tue quand il faut. S’il existait une Société Protectrice des Humains au sein des vampires, il n’en ferait pas partie mais il ne prend aucun plaisir à tuer non plus. Il n’est pas sadique.

Ses habitudes
Entre la gestion de ses biens, la lecture, le tabac (il aime fumer le cigare et la pipe et pas de commentaires déplacés à ce sujet, hein XD ), il s’intéresse à la société et aux gens. Il entame facilement la conversation. Il essaie de passer inaperçu comme étudiant mais en général, on sent qu’il a gardé des habitudes anciennes (langage, manières).

PSEUDO :Edwin AGE :25 ans AVATAR PRIS :Tom Sturridge COMMENT AS TU ATTERI ICI :DC CE QUE TU PENSES DU FORUM :Bah bien FICHE : [X] Terminé [] En cours UN PETIT MOT : ?