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Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie]

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MessageSujet: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyJeu 5 Mai - 23:13

Jamie Vandersteen & Riley Cooper





Assise sur une chaise à roulettes des Urgences, je retirais mes gants, avant de me pencher vers le petit garçon d'environ huit ans, qui me regardait avec des yeux larmoyants. Ébouriffant doucement ses cheveux, je lui fis un sourire que je voulais rassurant, avant de prendre la parole:

"-Tu sais, ce n'est pas si terrible! Et puis, les filles adorent les cicatrices, tu va avoir un succès fou!" dis je, un grand sourire sur le visage.

Puis me tournant vers sa mère, je lui précisais de le ramener la semaine prochaine pour retirer les points de suture qu'il avait après s'être tapé le menton sur le rebord du trottoir en tombant de trottinette. Finalement, après un dernier sourire, je quittais le box dans lequel se tenait le bambin, avant de rejoindre le hall des Urgences.

Je décidais de m'accorder une pause, et prenais une pile de dossiers avant de rejoindre la salle de repos, et de boire un café noir, fermant les yeux quelques minutes. Je finissais dans deux heures, mais la fatigue me gagnais déjà, m'engourdissant. J'avais l'impression de m'être trainée toute la journée, alors que j'étais toujours on ne peut plus énergique et dynamique d'habitude. Il fallait avouer que la journée avait été longue, et que j'étais pressée de retrouver ma maison, et ma douche. Pourtant, le coup d'œil que je posais sur les quelques dossiers que j'avasi prit à l'accueil laissaient sous entendre que je ne quitterais certainement pas à l'heure ce soir. Une épaule luxée, une jambe cassée, un nez brisé, une bagarre....le choix des patients était à vrai dire plutôt large.

Je libérais mes longs cheveux blonds, avant de les réattacher dans une queue haute, en serrant bien pour que ça tienne au minimum deux heures, sans que j'ai à me préoccuper d'éventuelles mèches de cheveux qui viendraient obscurcir ma vue alors que j'étasi occupée avec un patient. Rendant à Maria deux dossiers sur les cinq que j'avais prit, je retournasi me laver les mains, avant de me diriger vers le premier box, là où se trouvait mon patient, une demoiselle qui avait fait un malaise et s'était cognée la tête en tombant.

Pourtant, alors que j'allais pousser la porte de la salle d'examen, je m'arrêtais net, la main sur la clenche. Tendant l'oreille, je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils en entendant un rire bien spécifique, qui résonnait le long du couloir. Je laissais mes pieds me porter jusqu'à la source du rire, avant de secouer la tête de droite à gauche lorsque mes soupçons furent confirmés. Trois infirmières étaient en plein combat avec un jeune homme, la petite trentaine, brun, plutôt beau garçon, une vilaine plaie d'une dizaine de centimètres sur le front, un bandage sommaire imbibé de sang autour de la main gauche.

Bien sûr, une scène de ce genre, dans un hôpital est on ne peut plus banale, me direz vous. Maintenant, imaginez vous ce même patient, le tee shirt couvert de sang, tout comme la moitié du visage, une vilaine entaille à la main, entouré de trois infirmières tout en étant...mort de rire. Et de là où je suis, je peux vous assurer que ce patient n'est ni drogué, ni ivre, ni même fou, malgré ce qu'il essaye de faire croire, dur comme fer. Oui, fallait avouer que ça avait de quoi retenir l'attention, n'est ce pas?

Secouant la tête de droite à gauche une nouvelle fois, je parcourais le dossier d'un œil, l'autre rivé sur mon patient préféré, bien qu'il ne le sache sans doute pas. Je m'emparais finalement d'une paire de gants, avant de m'approcher du bord du lit, haussant suffisamment la voix pour couvrir les rires du jeune homme:

"-Merci les filles, je m'en charge!" lançais-je au personnel infirmier, m'emparant d'une compresse, les conviant à quitter la pièce, sachant que de toutes façons, elles n'arriveraient à rien avec le jeune homme.

Je me penchais au dessus de mon patient, avant de m'adresser directement à lui:

"-Jamie...calme toi, que je puisse te soigner, avant que tu te vides de tout ton sang!" dis je d'un ton autoritaire, pas convaincue que ça marcherait.

Jamie et moi nous connaissons désormais depuis trois mois. J'ai fait sa connaissance ici même, dans cet hôpital, alors qu'il avait été blessé, assez gravement. Et l'ayant suivi après ses soins, j'ai eu l'occasion de discuter longuement avec lui. Il a une personnalité intéressante, parfois excentrique, mais malgré ce qu'il peut en penser, très attachante. Enfin, en tout cas c'est ce qui c'est passé pour moi. Même si nos relations étaient purement professionnelles au départ, j'aime, et je recherche même, sa compagnie à présent. Et je ne suis plus très sûre des sentiments que j'éprouve pour lui, soit dit en passant. Les choses sont devenues assez confuses. Pour moi, en tout cas, et j'ignore si il le ressent de façon claire. J'ignore même ce qu'il ressent tout court, à vrai dire.

Je reportais mon attention sur lui, et serrais la mâchoire en retenant le sourire qui me brûlait les lèvres, contente de le voir malgré tout, même si j'aurais préféré que ce soit en d'autres circonstances. N'attendant pas qu'il arrête de rigoler comme un gamin, j'appuyais sur sa plaie à la tête avec la compresse, essayant d'arrêter le flot de sang qui s'en échappait. J'ignorais comment il s'était fait ça, mais il fallait avouer qu'il ne s'était pas loupé! Prenant sa main, je le fit appuyer lui même sur la compresse, assez fortement, alors que je préparais l'équipement nécessaire pour désinfecter, puis recoudre la plaie.


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MessageSujet: Re: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyVen 6 Mai - 0:38

Mes souvenirs étaient assez flou, mais je me rappelais très clairement d`avoir donné mon billet à un homme puis d`avoir prit mon équipement et d`avoir commencé à grimper. Et oui, de l`escalade. Comme c`est banal comme activité. L`origine de ce choix remonte à il y a quelques semaines, alors quand entrant dans un magasin de sport, le gérant et les quatre employés mon pratiquement sauté dessus pour m`annoncer un peu trop joyeusement que j`étais leur 10 000e clients et que je gagnais trois leçons d`escalade gratuite. J`avais été hésitant au début, n`étant pas très attiré par les montagnes et tout ces trucs là. Mais, comme je n`avais rien d`intéressant à faire ce matin et quand plus c`était gratuit, je m`étais présenté comme prévue à la première leçon. J`avais un professeur privé, mais il semblait beaucoup plus intéressé par sa collègue féminine que par moi. Sans l`attendre, j`avais commencé à grimper le mur artificiel et une fois à une hauteur impressionnante, je m`étais arrêter pour regarder en bat. Je n`aurais peut-être pas dû, car j`ai aussitôt eu l`envie folle de tout lâcher pour voir ce que ça faisait. En moins d`une seconde, j`étais de nouveau sur le plancher des vaches. Comme je n`avais pas jugé utile de mettre un casque et que les règles de sécurité de cet endroit manquais sérieusement de rigueur, je me suis blesser. La panique à envahit tout le monde et je me suis retrouver dans une ambulance qui me conduisait vers un hôpital qui allait me soigner. C`étais très drôle, vraiment très drôle! On m`accueillit comme un cas d`urgence, alors que le fait que j`étais conscient semblait déjà les rassurer un peu. Par contre, cette état d`esprit ne dura pas très longtemps. Je n`arrivais pas à me retenir de rigoler et les infirmières des urgences qui tentaient d`analyser mon état et d`arrêter mon front de saigner essayait de me clouer à mon lit. Je voulais me lever parce que je n`avais pas mal et deux des infirmières durent se coucher sur moi pour m`empêcher de bouger. L`autre tenait fermement ma tête, craignant pour une commotion cérébrale ou une blessure du genre. On ne me parlait pas, on me criait dessus. Je leur donnais du fils à retordre et leur patience, qui s`étais déjà épuisée depuis longtemps avec d`autres patients, était mise à rude épreuve. Mais c`étais plus fort que moi, je m`esclaffais de plus en plus fort pendant que l`on essayait de me maîtriser.

Une personne s`approcha de moi et demanda que l`on me laisse tranquille. Je n`arrivais pas à la voir car j`étais sur le côté et j`avais fermé les yeux à cause de l`éclairage abusif de cette endroit. L`odeur d`hôpital ne me plaisait pas vraiment, même si j`y était familier. La personne dégageait par contre un parfum délicat et exquis qui me fit me calmer automatiquement. Lorsque je me risquais à ouvrir les yeux malgré la lumière, je reconnue le beau visage de Riley. Je sentis alors mon cœur se serrer et elle me parla de manière autoritaire. Donc, elle était à côté de moi parce qu`elle voulait me soigner. Mais de quoi? Elle mit alors une compresse sur mon front et je sentis un frisson de douleur parcourir l`ensemble de mon corps. C`était donc ça alors, ma fameuse blessure. Je me remémorais alors ma chute comme on se force parfois à revivre un cauchemar pour le comprendre. J`avais arrêté de rire et je me concentrai sur le visage de Riley. Elle prenait ma santé au sérieux et j`ignorais comment réagir à ça. Elle prit alors ma main et me força à appuyer sur mon front pendant qu`elle préparait d`autres compresses. J`échappai une petite plainte de douleur en sentant la rudesse de ma main qui contrastait avec la douceur de celle de Riley qui avait couvert mon front avant. Obnubilé par ce qu`elle faisait, je la regardais sans bouger, ni parler. J`avais même ralentis ma respiration inconsciemment. Bref, j`étais complètement calme, pour l`une des rares fois dans ma vie.

Riley poursuivit l`administration des soins sur moi avec un calme olympien. Le silence qui nous englobait était presque tendu et gênant. Mais, c`était plus fort que moi, je n`arrivais pas à réagir à sa présence. En fronçant les sourcils parce que je me trouvais imbécile plus que jamais, je gémis de douleur, ce qui attira l`attention de la jeune femme. Je me sentis alors obliger de briser le silence même si mes paroles s`annonçaient désastreuses :


-Désoler d`avoir… euh, pourquoi tu… non, laisse tomber…

Lorsqu`elle commença à désinfecter mes blessures, je gémis de nouveau en serrant la mâchoire. La douleur était plus que jamais présente, ce qui m`énervais beaucoup. Je retins un rire, créer par la douleur. C`étais une réaction naturelle de mon corps de produire des rires lorsque j`avais mal. Ça devait être pour apaiser la douleur, comme un anesthésiant. Bref, j`étais en mauvaise position pour recommencer à rire puisque Riley était si proche de moi. L`une des infirmières de tout à l`heure passa et fut surprise en me voyant si docile. Je me surprenais moi-même. Lorsque mon front semblait en meilleur état, je me permis de lui prendre la main et la porter la mon ventre. Dans un soupire, je lui dis :

-Je ne sais pas pourquoi, mais j`ai mal là…

J`appuyais avec sa main sur mon torse, suivant la courbe de ma cage thoracique. Je pris une grande respiration en même temps et sentis la douleur profonde refaire surface. J`avais interrompue son travail sur mes autres blessures pour lui prendre la main et j`attendais sa réaction. Je n`avais pas libérer sa main, ce qui me surpris moi-même.


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MessageSujet: Re: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyVen 6 Mai - 16:34

Penchée au dessus d'une table d'appoint à roulettes, j'ouvrais le nécessaire pour suture, avant d'ouvrir plusieurs paquets de compresses. Une fois que tout fut prêt, je m'approchais à nouveau de Jamie, alors que je constatais qu'il avait finalement arrêté de rigoler. Me penchant au dessus de lui avec un sourire, j'ôtais sa main de sur la plaie, dont le flot de sang était en train de diminuer. Prenant une seringue, je m'excusais d'avance pour la douleur, et anesthésiait les bords de la plaie, avant de me mettre à recoudre, avec douceur. Je pouvais sentir son regard fixé sur mon visage, et je devais avouer qu'il me perturbait un peu.

Je fus distraite de ma tâche lorsque le jeune homme gémit, et fronçant les sourcils, je me reculais un peu et fixais son visage, cherchant à y déceler une quelconque trace de douleur. Lorsqu'il prit la parole, de manière plutôt confuse et décousue, je reposais la seringue, inquiète, avant d'observer ses pupilles à l'aide d'une petite lampe, craignant pendant un moment que la blessure à sa tête n'ai provoqué une commotion cérébrale, ou un épanchement de sang. Cependant, ses pupilles étaient parfaitement symétriques, et rien n'indiquait qu'il y avait une raison valable de le monter d'urgence passer un scanner. Pourtant, appelez ca conscience professionnelle, ou bien inquiétude personnelle, je décrochais tout de même le téléphone, afin de fixer un rendez vous avec le service d'imageries médicales.

Une fois l'heure fixée, je raccrochais, avant de me tourner vers Jamie à nouveau. Je scrutais son visage un long moment, avant d'esquisser un sourire, et de me remettre à la plaie qu'il avait sur le front. Il était on ne peut plus calme, et il fallait avouer que même si c'était assez rare de le voir comme ça, ce n'était pas non plus déplaisant. Je profitais de cette docilité sûrement passagère pour désinfecter consciencieusement son entaille, surveillant qu'aucun résidu ne restait dans la blessure, et terminer les soins, avant de lui faire un pansement correct, et de me reculer pour admirer le travail.

"-Tu va avoir une belle cicatrice Jamie," murmurais je, avant d'ôter mes gants couverts de sang, pensant en souriant que c'était la deuxième fois que je disais cette phrase aujourd'hui.

Je m'avançais une nouvelle fois vers lui, afin de poursuivre mon examen. Je glissais mes mains sur sa nuque, palpant l'arrière de son crâne à la recherche d'éventuelles lésions non détectées. Fixant un point au dessus de sa tête, je me fiais entièrement à mes doigts, alors que mes mains descendaient lentement le long de son cou. Lorsqu'il prit ma main, avant de la poser sur son torse, et de me dire qu'il avait mal, je fronçais à nouveau les sourcils. Je posais mes yeux sur nos mains, l'une sur l'autre, une drôle de sensation au creux de l'estomac. Et la sensation était loin d'être désagréable. J'inspirais profondément, avant d'esquisser un petit sourire, puis de froncer les sourcils en me rappelant pourquoi nos mains étaient l'une sur l'autre.

Prenant mon stéthoscope d'une main, je retirais doucement mon autre main de la sienne, comme pour lui faire comprendre inconsciemment que c'était tout sauf le signe d'un quelconque rejet de ma part, mais que j'avais simplement besoin des deux pour pouvoir vérifier que tout allait bien.

"-Il va falloir que tu ôtes ton tee shirt pour que puisse t'ausculter!" dis je, avant de chauffer le bout du stéthoscope entre mes doigts, pour ne pas surprendre le jeune homme par la froideur du métal.

Une fois le tee shirt ôté, je lui demandais d'inspirer profondément, avant de poser le stéthoscope sur sa peau, et de river mes yeux bleus dans les siens. Pourtant, malgré les dires du jeune homme, je ne détectais rien dans sa respiration qui aurait pu indiquer un problème respiratoire, un problème au poumon. J'ôtais donc le stéthoscope et le posais sur le lit, avant de poser ma main sur son ventre, et d'en tester la souplesse.

"-Dis moi lorsque tu as mal," murmurais je, rivant cependant mon regard sur son visage pour déceler moi même toute trace de douleur, alors que mes mains parcouraient en douceur son torse et son abdomen.

Si la chute avait été brutale, il avait pu se fêler une côte, ou s'en casser une. Je préférais éviter de penser à un éclatement de la rate, à une hémorragie, ou un truc plus sérieux qui aurait nécessité une intervention chirurgicale. Même si j'essayais de le cacher, et de rester très professionnelle, je ne pouvais m'empêcher d'être inquiète pour cette douleur, et espérais en trouver très vite la cause pour soigner Jamie.


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MessageSujet: Re: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyVen 6 Mai - 18:11

Points de suture. Mal de crâne. Petite piqure qui calma la douleur. Mon regard dans le sien. Elle commençait à m`ausculter… Je n`avais pratiquement plus conscience de ce qui se déroulait autour de moi. Tout allait rapidement et j`avais l`impression de perdre des bouts, puis d`en remplacer d`autres par des souvenirs récents, comme si mon cerveau effaçait ce qui venait d`arriver à mesure pour le remplacer par ce qu`il avait oublié. Je n`avais même pas eu conscience du fait d`avoir enlevé mon tee shrit pour qu`elle m`examine. Je m`en suis rendu compte lorsque je frissonnai suite au contact de sa main sur ma peau. Elle chercha l`emplacement de ma douleur de tout à l`heure. Je l`avais oublié celle-là aussi. Seulement, lorsqu`elle appuya légèrement sur ma cage thoracique je revins brutalement à la réalité et fut si surprit par la douleur que j`en sursauta. Mon corps fut prit d`un frisson incontrôlable et je commençai à avoir froid. Instinctivement, je m`accrochai au bras de Riley et fermai les yeux, comme pour ne plus rien sentir de tout cela. Comme je haletais de panique, je me concentrai sur ma respiration pour me calmer. Un nouveau rire s`échappait bien malgré moi de ma gorge et je m`apaisais aussitôt, tout en restant coller contre l`épaule de Riley. Mon crâne me faisais moins mal et cette cote qui semblait être la source de ma nouvelle douleur était même supportable maintenant que j`avais ris un bon coup. Je rouvris les yeux lorsque la chaleur de la jeune femme commençait à emplir mon corps. De moi-même, je retournais bien sagement coucher sur le lit en admirant le mur blanc qui avait l`habitude de se faire regarder par les patients. De nouveau déconnecté de la réalité, je n`avais plus conscience des actes de Riley. J`avais du l`inquiéter alors elle devait essayer de comprendre ce qui m`arrivait, où quelque chose du genre. Lorsque je la regardais de nouveau, elle n`était plus là. Surpris, je me levais brusquement, ce qui eu pour effet de me créer une douleur intense qui me coupa le souffle. Une infirmière tout proche accourra à côté de moi et tenta de me rassurer. Je regardais le siège où Riley avait été assise en cherchant désespérément à comprendre où elle était passée. La douleur me faisait presque grogner et la jeune infirmière appela de l`aide. Lorsque deux autres vinrent autour de moi, je décidai de nouveau de me lever. Cette fois, on me cloua à mon lit comme lorsque l`on m`avait reçu à l’urgence. Je haletais, non pas de colère, mais de panique. Mon corps tout entier réclamait une personne et je n`arrivais plus à le contrôler. Une des infirmières cria quelque chose à l`autre et au moment où j`aperçu enfin Riley qui revenait vers moi, je sentis une aiguille entrer profondément dans mon bras. Une lourdeur invraisemblable me força à fermer des paupières et je sombrai dans le sommeil…

[…]

Lorsque j`ouvris les yeux, il faisait noir autour de moi. Mes yeux s`habituèrent tranquillement à la pénombre et je pu distinguer les contours d`une chambre. Plus loin, derrière une porte vitré, j`aperçu une jeune femme qui était assise autour d`un bureau. Elle devait probablement être une infirmière qui s`occupait des dossiers de cette étage. Mon cerveau recommençait tranquillement à analyser les évènements. L`image de Riley me revint alors en tête et je sentis le besoin inconditionnel de me lever. Seulement, quelque chose m`arrêtais. On m`avait attaché? J`essayais de bouger mes mains et même si j`avais un peu de jeu, je ne pouvais que les remuer, ce qui me clouait sur place. Je commençai à rire, ce qui attira l`attention de la femme non loin, toujours assise à son bureau. Elle se leva et s`arrêta dans le cadre de porte de ma chambre :


-Tout va bien monsieur?

Je m`arrêtai sec de rire et la dévisagea avec fureur. Durant un instant, je cru reconnaître de la peur dans son regard. Il faut dire qu`il est rare d`attacher un patient, sauf si c`est pour sa propre sécurité ou celle des autres. La jeune femme sortit sans ajouter quoique se soit et je la vit prendre le téléphone et commencer à composer un numéro. Je grognai de nouveau. Quelques minutes plus tard, alors que je testais la solidité de ce qui me retenait à mon lit, une personne entra dans ma chambre. Je regardais brièvement et soupirai en voyant la jeune femme de tout à l`heure. Elle n`osait pas s`approcher et me dit rapidement, avant de retourner à son poste :

-Elle a demandé qu`on la prévienne lorsque vous seriez réveiller, alors je l`es appeler… Elle s`en vient…

J`arrêtai de bouger. J`attendis ainsi de longues et interminables minutes. Puis, lorsque l`on entra finalement dans ma chambre, je risquai un coup d`œil vers la porte. Mon coeur se serra de nouveau en l`apercevant. Enfin, Riley était là! Je ne savais pas quoi dire, alors je me contentai de remuer les mains pour qu`elle comprenne que je trouvais cette situation déplaisante. Je ne la quittai plus des yeux, de peur qu`elle ne disparaisse…


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MessageSujet: Re: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyDim 8 Mai - 22:52

Mes yeux ne quittaient pas le visage du jeune homme, ce qui me permettrait de déceler lorsqu'il aurait mal, avant qu'il ne l'exprime clairement. Lorsque mes doigts glissèrent sur sa cage thoracique, je vis ses yeux s'agrandir imperceptiblement, avant qu'il ne sursaute violemment, et ne s'accroche à mon bras. Les sourcils froncés, je regardais son visage, alors que je tentais déjà de le rassurer par des paroles réconfortantes. Je pris sa main dans la mienne, la serrant fort, comme pour lui donner du courage, alors que sans que je m'en rende compte, mon pouce dessinait des petits ronds sur la paume de sa main. Lorsqu'il se mit à rire, subitement, je haussais un sourcil surprise et inquiète, avant que le rire ne se taise aussi vite qu'il était apparu.

Mon diagnostic était sans appel : Jamie devait avoir une côté fêlée ou cassée. Pour être sûre, je devais prendre rendez vous en radiologie le plus tôt possible, mais je ne pouvais pas bouger tant que le jeune homme était accroché à mon bras. J'attendais donc patiemment qu'il se remette de sa douleur, n'arrêtant pas de lui dire que tout aller bien se passer, et que j'allais faire partir la douleur, comme je l'aurait fait pour n'importe quel patient. Mais voilà, Jamie n'était pas n'importe quel patient, et à ce titre, je sentais le besoin et le devoir de me surpasser, d'être meilleur que jamais.

Je profitais que le jeune homme se recouche de lui même dans son lit pour déposer sur son corps une couverture légère, alors qu'il était toujours torse nu.

"-Jamie, je vais appeler la radiologie, et chercher de quoi te soigner. Je reviens vite!" lui dis je, avant de poser une dernière fois mon regard sur lui, et de sortir rapidement de la pièce.

Par chance, le bureau administratif des urgences n'était pas trop loin, et j'étais assez proche de la chambre de Jamie. J'appelais donc le service de radiologie, et pestais à voix haute lorsque l'on me mettait en attente, sans même m'écouter. Mes doigts pianotaient sur la table en bois plastifié, alors que je commençais sérieusement à m'impatienter. Lorsque l'on daigna enfin me répondre à l'autre bout du téléphone, je tentais de paraître la moins froide et la moins contrariée possible, sans grande conviction si vous voulez mon avis, et fixais rapidement une consultation. J'étais en train de communiquer l'identité du patient lorsque je vis deux infirmières se diriger au trot vers le box dans lequel se trouvait Jamie, et m'excusant à peine auprès de mon interlocuteur, je lâchais le téléphone, et me dirigeais en courant vers la chambre du jeune homme au moment où une infirmière brandissait une seringue remplie d'un liquide translucide.

"-Non!!" hurlais je.

Mais il était déjà trop tard. L'infirmière planta la seringue dans le bras de Jamie sans douceur, avant de lui injecter le tranquillisant. Le temps que j'arrive auprès du jeune homme, le médicament avait déjà fait effet, et Jamie, plus tranquille que jamais, dormait. Me tournant vers les trois infirmières, j'arrachais la seringue des mains de la blonde, avant de m'énerver, sans prendre en compte les regards et les oreilles tournées vers nous:

"-Ça, ce n'était pas nécessaire! Il suffisait simplement de m'appeler!" m'emportais je, encore plus furieuse contre moi même d'être partie alors que Jamie comptait sur moi.

Il me fallu environ un bon quart d'heure pour me calmer, et lorsque la radiologie vint chercher mon patient, je leur demandait de prendre soin de lui, comme quelqu'un de ma propre famille, et les laissait emmener Jamie loin de moi bien à contre cœur. Je restais jusqu'à la fin de mon service, et m'occupais de plusieurs patients bénins, alors que mon esprit était ailleurs, quelques étages plus haut. Je profitais d'une accalmie aux urgences pour appeler, et apprendre que le jeune homme s'était fêlée deux côtes lors de sa chute. J'obtenais le nom du médecin qui s'était occupé de lui faire un bandage, et demandais qu'on m'appelle lorsqu'il se réveillerait.

En attendant, devant le nombre de patients encore trop présents à l'accueil des urgences, je proposais de rester le temps qu'il faudrait, précisant néanmoins que lorsque l'on me demanderait au troisième étage, il ne faudrait plus compter sur moi au rez de chaussée. Je m'occupais d'une grand mère qui avait fait une chute dans l'escalier, d'un écolier qui était tombé en faisant du basket ball, et d'une blessure par arme blanche, qui, temporairement, me permit de penser à tout autre chose qu'à Jamie.

Cela faisait trois heures que j'aurais dû être partie, et je n'avais encore reçu aucun appel téléphonique. J'ignorais quelle dose de tranquillisant on avait donné au jeune homme, mais l'infirmière n'avait pas du y aller de main morte. J'appelais une nouvelle fois, et on me répondais sèchement que l'on m'informerait de tout changement, et qu'il était inutile que j'appelle entre temps. Finalement, le chef de service me chassa quelques minutes plus tard des urgences sans aucun état âme, argumentant que j'étais depuis trop longtemps sur le terrain, et que mon attention devait en être grandement affectée. Je ne pus protester longtemps, sentant effectivement que la fatigue gagnait du terrain sur moi, minute par minute.

Je rejoignais donc les vestiaires, et me changeais en prenant mon temps, sentant un certain épuisement s'installer sur mes épaules, surveillant sans cesse mon biper, qui ne s'était pas encore manifesté. J'étais habillée simplement aujourd'hui: un pantalon noir simple, un chemisier blanc à manches courtes légèrement décolleté, et des escarpins. Rien de bien extravagant pour aller travailler. Face au miroir, je détachais mes longs cheveux blonds, les laissant cascader sur mes épaules, avant de m'emparer de certains dossiers de patients que j'avais en retard, et d'aller m'assoir en salle de repos, prête à rattraper mon retard.

J'en étais à mon deuxième dossier lorsque mon biper sonna enfin. Je laissais tout en plan et me dirigeais d'un pas rapide vers l'ascenseur. Lorsque j'en sortais, l'étage était silencieux, et je me dirigeais vers l'infirmière, seule âme vivante en vue, qui me reconnue et m'indiqua la chambre de Jamie. A peine étais je entrée que je sentie à nouveau une grande colère s'emparer de moi. Je ressortais rapidement, et pointais du doigt l'infirmière, même si elle ne devait certainement y être pour rien:

"-Les sangles, c'était vraiment pas obligatoire! Jamie n'est pas dangereux!" lançais je, d'une voix glaciale, et tranchante.

Puis, alors que l'infirmière ouvrait la bouche, prête à se justifier, je tournais le dos, et me dirigeais en vitesse vers la chambre du jeune homme. Je poussais un petit soupir en le voyant, sanglé dans son lit, et je sentis mon cœur se serrer violemment en le trouvant plus fragile que jamais. Je m'avançais rapidement vers son lit, et passais mes doigts entre la sangle et son poignet, comme pour offrir une mince barrière protectrice entre l'attache et lui, avant de finalement le détacher.

"-Je suis désolée, je n'aurais jamais dû te laisser seul aux urgences..." murmurais je, le détachant complètement, me sentant plus coupable que jamais.

Une fois cela fait, je soupirais, sentant une nouvelle vague de colère s'emparer de moi en voyant la façon dont le jeune homme avait été traité. Les sourcils foncés, je posais mon regard sur le torse de mon patient, me demandant, malgré moi, si le bandage autour de ses côtes avait bien été fait. Non pas que je doutais des capacités et du professionnalisme du médecin qui s'était occupé de lui, mais puisqu'il s'agissait de Jamie, il fallait que je vérifie que le travail avait été parfaitement fait, et qu'il n'avait plus mal. Mon regard glissa ensuite vers son visage, et lorsque mes yeux croisèrent les siens, je me détendais aussitôt, mes épaules se décrispant d'un coup, alors que mes lèvres se relevaient dans un sourire chaleureux. Je m'approchais donc du lit, avant de serrer sa main entre mes doigts, et de demander doucement:

"-Comment te sens tu, Jamie? Tu sais, faire des acrobaties et te lever de ton lit alors que tu avais mal n'était pas une idée très lumineuse..." murmurais je avec douceur, mon regard revenant à nouveau vers ses côtes, alors que regarder son bandage de plus près me brûlait le bout des doigts.

J'attendais qu'il me réponde et me dise qu'il allait mieux, avant de demander, cédant à mon côté têtu, si je pouvais vérifier l'état de ses côtes.


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MessageSujet: Re: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyLun 9 Mai - 0:45

Elle était là, j`aurais dû sauter de joie, mais je me retenais. Je ne sais pas pourquoi, je me retenais toujours instinctivement lorsque je sentais que quelqu`un se rapprochait de moi. Elle avait fait glisser sa main si douce sur la mienne, me détendant comme si j`avais été à nouveau anesthésié mais d`une façon tellement plus douce. Elle m`avait détaché, ce qui m`avait soulagé. Puis, elle m`examinais du regard et je voyais l`inquiétude sur son beau visage qu`elle tentait de dissimuler. Je souris, retenant un rire, comme je ne voulais pas la rendre plus mal qu`elle ne l`était. Je sentais sa culpabilité, avant même qu`elle ne s`approche, et cela m`étais insupportable. Je ne voulais pas qu`elle mette la faute sur elle, alors que c`était à cause de ses collègues et de… moi. Je la stressais, je venais de lui pourrir sa journée en débarquant lamentablement dans son urgence et de monopoliser son temps. Au lieu de poursuivre la baisse de mon estime personnelle, je décidai de me concentrer sur le visage de Riley. C`était beaucoup plus plaisant! Malgré l`inquiétude qui lui enlevait sa joie de vivre habituelle, elle me fascinait toujours autant par sa beauté unique. Elle s`était changé et ne portait plus ses vêtements d`hôpital, ce qui me fit automatiquement baissé les yeux vers son corps. Elle commença à me parler, alors je remontai rapidement mes yeux vers les siens pour rester concentrer sur ses paroles. Comme je l`avais remarqué, elle s`en voulais de m`avoir laissé seul quelques minutes. Elle ne pouvait pas prévoir que j`allais subitement vouloir la voir et la toucher. D`ailleurs, je me questionnais moi-même sur mon comportement étrange. Durant un long moment, sans me rendre compte que Riley poursuivait son tourment intérieur, je me questionnais sur les raisons qui m`avais poussé à vouloir la retrouver à tout prix. Pourtant, je savais qu`elle allait revenir auprès de moi, non? Je savais qu`elle ne voulait que mon bien, non? Alors pourquoi j`avais agit sans réfléchir, agit en idiot pour ainsi la rendre aussi inquiète. Puis, lorsque je repportais mon attention sur elle avec un visage presque triste d`avoir ainsi agit pour lui faire mal, elle me sourit. Ça y est, mon cœur venait de s`arrêter. Je la regardai sans pourtant la voir, comme si soudainement elle m`était réellement devenue inaccessible. Ensuite, alors que j`étais raide et figé comme une statue de marbre, elle me prit la main avec délicatesse tout en s`approchant légèrement du lit. Je remerciais le ciel de ne pas être connecté à une machine qui démontre le pouls d`un patient, parce que je sentais que soit la machine aurait explosé soit elle n`aurait plus été capable d`indiquer correctement les battements de mon cœur. Une chaleur étrange m`envahit et cette mince couverture qui me couvrait simplement me semblait être de trop. Je lui fis un maigre sourire, comme un petit bébé confus qui cherche à comprendre le truc. Mon regard faisait la navette entre nos mains et ses lèvres. Elle m`avait parlé, ça je l`avait entendue, mais j`étais un peu trop occupé pour lui répondre immédiatement. Je commençais tranquillement à serrer sa main, pas trop fort, mais suffisamment pour bien la sentir dans la mienne. Ensuite, sans la quitter des yeux, je lui souris, tout en lui disant :

-Je n`aime pas rester étendue sur un lit à ne rien faire, surtout quand tu n`es pas là…

Je ris doucement, en faisant attention à ne pas faire de faux mouvements à cause de mes cotes :

-Et puis, pour ma défense, je voulais venir de donner un petit coup de main. Tu n`as pas choisi le métier le plus reposant! Travailler dans un hôpital, mais à quoi tu as pensé… Par chance que tu es la plus talentueuse et brillante futur médecin dans cet endroit, sinon j`aurais demandé qu`on me transfert ailleurs!

Je lui souris, tout en essayant de paraître suffisamment enthousiaste pour lui remonter un moral un peu. Mais, je perdis rapidement mon sourire pour devenir des plus sérieux. Je soulevai légèrement ma tête pour que mon regard soit parallèle au sien, puis, je chuchotais tout en faisait bouger de droite à gauche sa main qui était prisonnière dans la mienne :

-Non, sérieusement, j`ai de la chance de t`avoir comme ange-gardien… je ne sais pas ce que je ferrais si tu n`étais pas là pour moi.

Mon regard avait quitté ses magnifiques yeux pour admirer la dance entre ma main et la sienne. Cette chorégraphie improvisée et belle à la fois était très inutile, mais elle me faisait du bien, parce qu`éphémère. Nous étions tout les deux auteurs de ce bal aléatoire, qui allait prendre fin lorsque l`un des deux ne décide de le faire. Attendant ce moment, je souriais comme un enfant tout en regardant ma main dans la sienne.


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MessageSujet: Re: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyLun 9 Mai - 23:26

Je pouvais sentir le contact chaud de sa main dans la sienne. Et lorsqu'il serra mes doigts entre les siens, avant même de prendre la parole, je sentis déjà le poids de l'inquiétude me quitter peu à peu. Je connaissais la personnalité de Jamie, sa façon d'agir, comment il pensait, et jamais je n'aurais dû quitter son box d'admission aux urgences. Je me sentais plus que fautive dans cette histoire. Ajoutez à cela trois infirmières épuisées, effrayées par un patient si différent des autres, et qui ne voulaient pas réfléchir plus que cela, et vous obtenez un Jamie complètement stone. Malgré moi, je ne parvenais pas à chasser l'image du jeune homme étendu dans son lit, torse nu, alors qu'il paraissait avoir tant besoin de quelqu'un à ses côtés. J'avais l'impression d'avoir failli quelque part. Comme si, alors qu'il avait le plus besoin de moi, je m'étais simplement volatilisée sans plus de façons. Je serrais la mâchoire en constatant que de toute ma vie, je ne m'étais inquiétée que pour peu de personnes, et je compris une nouvelle fois que Jamie n'était pas n'importe qui pour moi. Et moi, qui m'étais promis de ne plus m'attacher, voila que j'étais dans de beaux draps!

Je fus tirée de mes rêveries par le jeune homme, et rivais mon regard dans le sien lorsqu'il prit la parole. Mes lèvres brûlaient de lui répondre que moi non plus je n'aimais pas qu'il soit allongé sur un lit d'hôpital, loin de moi, mais la remarque me choqua tellement que la surprise me la fit ravaler aussitôt. Le voir sourire à nouveau me gonfla cependant le cœur, et éloigna la peur et l'inquiétude de moi. Lorsque Jamie était dans la même pièce que moi, lorsque nous étions si proches, j'avais l'impression d'être redevenue une adolescente. Mon cœur s'affolait seul dans ma cage thoracique, suite à un regard, à un sourire, à une parole. Et même si la sensation en soit n'était pas des plus désagréables, je devais avouer que j'avais du mal à accepter le fait que le jeune homme puisse provoquer ce genre de réaction chez moi.

Lorsqu'il tenta d'argumenter pourquoi il s'était levé de son lit, je tentais de rester sérieuse quelques secondes, avant de toutefois éclater de rire face aux arguments employés. Pourtant, j'étais touchée par les paroles du jeune homme, même si j'essayais de ne pas le montrer. Mes doigts se serrèrent compulsivement autour des siens sans même que je puisse le contrôler. J'esquissais cependant un petit sourire mutin, avant de prendre la parole:

"-Une chance pour moi que tous mes patients ne soient pas aussi turbulents que toi!" lançais je, le taquinant, avant de lui faire un clin d'œil.

Je repensais malgré moi aux paroles de Jamie, et sentit imperceptiblement mon cœur se serrer dans ma poitrine. Mon regard vola vers la main que tenais toujours le jeune homme, et se posais sur le tatouage que j'arborais depuis de nombreuses années déjà au poignet. Une initiale. Celle du prénom de ma mère. Elle était infirmière, et elle était morte lorsque j'étais toute jeune. C'est elle qui m'avait demandé de devenir quelqu'un de bien, quelqu'un qui compterait. Et c'était tout naturellement que j'avais choisi cette voie qui avait été la sienne. Et il fallait avouer que je me débrouillais plutôt bien, en toute modestie. Je ne me sentais nulle part ailleurs dans mon élément que lorsque je m'occupais de patients à l'hôpital, ou lorsque je chassais...mais ça bien sûr, c'était une autre histoire. J'étais heureuse que Jamie me dise que je serais une talentueuse et brillante médecin. Je savais que l'information aurait fait très plaisir à ma mère, qui aurait d'ailleurs était plus fière que jamais. C'est donc avec une émotion toute particulière que je remerciais Jamie pour ces compliments qui m'allaient droit au cœur.

"-Tu rêves si tu crois que je t'aurais laissé partir dans un autre hôpital aussi facilement! Tu es mon patient, un point c'est tout! Et je ne te partage pas!" ajoutais je encore, le fixant malicieusement.

Lorsqu'il se redressa pour se mettre à mon hauteur, son geste activa le bouton "médecin" qui s'agitait sans cesse dans mon cerveau, et d'une main sur l'épaule, je l'empêchais de trop se pencher vers moi, pour ne pas qu'il souffre de ses côtes. Pourtant, je sais que je n'ai pas trop insisté, parce qu'une part de moi voulait qu'il se rapproche encore plus. Je serrais la mâchoire lorsque cette pensée s'immisça parmi tant d'autres, jusqu'à s'imposer à moi. Heureusement, c'est à cet instant que Jamie choisit de reprendre la parole, me sauvant encore une fois de mes pensées tortueuses. Je trouvais que l'air qu'il arborait désormais, en me disant que j'étais son ange gardien, était tellement différent de celui qu'il portait habituellement que j'inspirais profondément en entendant ses paroles, touchée comme jamais.

"-Riley Cooper, ange gardien de Jamie...j'avoue que ça sonne plutôt bien!" murmurais je à voix basse, les yeux plissés.

Concentrée dans mes pensées et par ce que je considérais dès maintenant comme mon nouveau job, je n'avais pas remarqué tout de suite que Jamie tenait toujours ma main dans la sienne, et qu'il les balançait toutes deux de droite à gauche. Je ne pouvais détacher mon regard du sourire qu'il arborait, alors que lui même fixait nos mains comme si elles avaient été son trésor. Nous restâmes dans cette position de longues secondes, alors qu'aucun de nous deux ne parlait.

Des bruits de pas se firent alors entendre dans le couloir, et l'infirmière en charge de l'accueil de l'étage s'adressa à moi, ignorant complètement Jamie, alors que j'étais juste à côté de lui.

"-Il y a un appel pour vous Docteur Cooper, ligne 8. Ça semble important." lança t elle, avant de tourner le dos, sans plus de considération pour le patient allongé dans le lit.

Les sourcils froncés, mon regard fit plusieurs fois l'aller-retour entre Jamie et le téléphone, puis se posa sur nos mains. Je ne voulais pas quitter la main douce, chaude, rassurante du jeune homme, et pourtant, il fallait que je prenne cet appel. Râlant à voix haute, je me tournais vers le téléphone accroché au mur de la chambre, avant de fixer Jamie à nouveau, prenant la parole:

"-Je suis juste à côté de toi, s'il te plait, ne tente rien d'héroïque, ou je devrais te botter les fesses!" lançais je, affichant un sourire malgré mon air contrarié.

J'avançais ensuite rapidement vers le téléphone, ne lâchant pas Jamie des yeux. L'appel venait de Xiu. J'avais laissé mon portable dans mon sac à main, dans mon casier, et avait complètement oublié de prévenir la demoiselle de mon retard. Elle avait des informations à me communiquer concernant un vampire que nous traquions toutes les deux. Enfin, à vrai dire, j'étais plutôt sûre que son appel était un prétexte pour vérifier que j'allais bien, et que rien ne m'étais arrivé, même si ni elle, ni moi, n'étions prêtes à émettre cette hypothèse à haute voix. Je concluais la conversation en promettant à la demoiselle que je n'allais plus tarder à quitter l'hôpital et que je serais rentrée à la maison dans moins d'une heure. Une fois Xiu rassurée, je raccrochais, et m'approchais une nouvelle fois du lit de Jamie.

"-Le devoir m'appelle, Xiu à besoin de moi à la maison,", dis je, à demi mot, sachant que ce n'était qu'à moitié vrai.

Cependant, même si ma jeune colocataire, dont j'étais accessoirement la tutrice, m'attendais à la maison, je n'arrivais pas à dire au revoir à Jamie, et à le quitter pour la nuit. Je soupirais, sachant qu'il ne fallait plus que je traîne. Alors, j'adressais au beau jeune homme un sourire confiant, avant de laisser la Riley pleine d'entrain reprendre les rennes:

"-Je voudrais que tu me promettes de ne pas faire de bêtises cette nuit Jamie! Je suis de repos demain, et si tu es sage, je viendrais te chercher le matin, pour te ramener chez toi. Mais il faut que tu me jures que tu ne comptes pas escalader la façade de l'hôpital, jouer les héros, ou te battre avec une armée d'infirmières pendant mon absence! J'ai ta parole?" demandais je très sérieuse, même si mes yeux pétillaient de malice.

"-De toutes façons, si tu te blesses, tu seras redescendu aux urgences, et c'est actuellement Mickael, 32 ans, armoire à glace barbue et tatouée, un peu brut sur les bords, qui s'occupe des patients. Alors à toi de voir..." complétais je, même s'il était cette fois évident que je le charriait plus qu'autre chose.

Je m'approchais une nouvelle fois du lit, prête à lui souhaiter bonne nuit, une fois qu'il m'aurait promit qu'il resterait sage pour une durée de huit heures consécutives minimum, ce qui, je le savais d'avance, lui demanderait sans doute un gros effort.


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MessageSujet: Re: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyMar 10 Mai - 1:14


Pause! Stop! Retour en arrière, vite, par pitié! Mais pourquoi je me retrouve seul dans ma chambre! Elle était là, juste là, enfin là! Qu`est-ce qui venait de se passer au juste pour que je me retrouve seul! Je dois me rappeler de ce qui avait causé notre séparation si brutale… Une infirmière, un téléphone pour Riley… Oui, c`est ça, on lui avait téléphoné et elle avait ensuite dit qu`elle devait partir… Mais pourquoi, où, comment, pourquoi? Nous étions si proche, il se passait un truc que je n`arrivais pas à saisir entre nous. Quelque chose nous liait et je ne voulais pas que ça se brise. Mais, je sentais que ça avais survécue même si Riley n`étais plus là de corps. Je pouvais toujours sentir sa main chaude et douce dans la mienne. Je me raccrochais à cette sensation ce qui me permit de me rappeler la suite des évènements. Elle s`était approcher de moi et m`avais demandé de lui donner ma parole. Je lui avais donné tel un scout, mieux, tel un militaire qui était prêt à donner sa vie pour son pays. Pourquoi avais-je fait cela au juste? Ah, c`est vrai, je lui avais promis de ne rien faire de stupide durant la nuit. D`accord, pas de problèmes, je pouvais le faire! Attend une minute… je… mais… sa joue et... mes lèvres? Pourquoi est-ce que j`avais l`étrange sensation d`avoir déposé un doux baiser sur sa joue après lui avoir promis d`être sage. Est-ce vraiment moi qui avais fait ça? Je n`en était plus très sur. Mais pourquoi avoir oublié un tel évènement. C`était plus qu`un évènement, c`était l`acte le plus fou et le plus humain que je/j`avais peut-être/probablement commis dans toute ma misérable existence!… Alors pourquoi est-ce que mon cerveau me le cachait! Je voulais me souvenir de ce moment là. J`essayai en vain de me remémorer mes derniers instants avec Riley avant son départ. Énervé par mon incompétence, je remontai la couverture jusqu`à mon coup et me forçait à garder les yeux fermés. Mon énervement faisais en sorte que j`avais terriblement chaud sous le tissu, mais cela m`étais égale! Je voulais me souvenir de quelque chose, pour au moins pouvoir y rêver pendant la nuit, en attendant le lendemain matin où elle m`avait promis d`être présente. Je devais tenir jusque là, je le pouvais! Au moment où je commençais à me calmer et où les bruits d`hôpital commençaient à devenir inaudible, je m`endormis enfin. La fatigue m`avais rattrapé, mon corps étant endolorie à cause des blessures. J`avais ignoré cette envie avant parce que Riley monopolisait mes pensées. Mais là, je me sentis plonger dans un sommeil profond et probablement très long:

« À mon plus grand étonnement, je me retrouvais chez moi. Non pas dans mon appartement de Mystic Falls, mais bel et bien dans la maison de mon enfance, en Californie. Je touchais ma tête, aucune trace de bandage. Je déboutonnais ma chemise pour y découvrir une absence de bandage sur mes cotes. Je n`avais plus mal. Je devais donc être dans un rêve. Lorsque je regardais autour de moi, je voyais tout exactement comme dans mes souvenirs. Une douce lumière matinale créait les contours des diverses meubles et accessoires si familier et si méticuleusement choisi par ma mère. Je souris. Elle avait toujours eu un goût exquis et un talent inné pour créer des ambiances et faire en sorte que chaque chose soit parfaitement assortie à sa voisine. La curiosité s`empara de moi et je me levai pour aller contempler et toucher chaque petites choses de la pièce, le salon. Je pouvais presque me remémorer les textures et sentir les odeurs. Je pouvais presque croire que tout cela était réel. Lorsque je ris doucement, signifiant ma joie, j`entendis un rire d`enfant, plus aigüe que le mien. Je sursautai et cherchai l`auteur de se chantonnement presque surnaturel. Lorsque j`eus fait trois fois le tour de la pièce en pivotant sur moi-même, je me rendis compte qu`un jeune enfant, d`environ 8-9 ans était assis sur le divan rouge sur lequel j`avais été assis quelques minutes auparavant, lorsque j`avais pénétrer dans ce monde si familier et pourtant fantastique. Je ne le reconnu pas au début. Lui, il semblait me connaître parfaitement puisqu`il me regardait, amuser par ma tête confuse. Lorsque je me rendis compte que le jeune garçon était moi-même, je reculais, presque effrayé, accrochant la table basse qui se brisa comme si on l`avait fait exploser avec de la dynamite. Je restai surpris et bouche bée. Le Jamie enfant applaudie, puis se leva en s`approchant vers moi. Je me regardais en étant toujours perplexe sur l`identité de l`enfant. Soudain, il frappa violemment ma jambe et même si son petit poing avait exécuté un mouvement qui aurait paru faible et même mignon, je sentis l`os de ma jambe se briser et je m`écroula, à genoux devant le petit. Ma bouche s`était ouverte, comme si j`avais hurlé à plein poumon, mais aucun son n`en était sortit. Je regardais l`enfant, les larmes aux yeux, alors que le plancher d`un bois si beau se couvrais de sang rouge vif. Je regardais toujours le jeune Jamie qui lui semblait furieux contre moi. Il se mit alors à parler, avec sa petite voix à la fois féérique et diabolique :

-Qu`est-ce qui te prend, idiot! Pourquoi tu nous fait ça! Pourquoi tu deviens comme ça! Elle n`est rien, tu m`entends, cette fille ne vaut rien pour toi! Tu sais ce qu`elle va te faire si tu la laisses t`attraper! Elle va te mettre en cage, tu vas devenir son esclave! C`est ce que tu veux! Tu n`as pas le droit de me faire ça! Le jour où tu l`as tué, j`étais là, je t`es aidé! Mais si tu laisses cette fille te posséder, tu vas me perdre pour toujours!

Croyant qu`il allait poursuivre, je m`approchai de lui, accrocher à ses lèvres en attendant la suite. Mais elle ne vint jamais. Le jeune Jamie me regardais comme si j`étais une honte. Cela me fit tellement mal, encore plus que cette jambe qui continuait de saigner sur le beau plancher de ma mère. Lorsque je voulu lui répondre, ma mâchoire étais si serré que je ne réussi même pas à l`ouvrit d`une millimètre. Je pleurais à chaude larme à présent et le garçon aussi, mais ses traits étaient si durs, si furieux contre moi, que les larmes étaient superflues. Au moment où je voulu le prendre dans mes bras, il se sauva. J`essaya de l`appeler, mais je ne pouvais pas. J`essaya de bouger, mais je ne pouvais pas. J`étais seul maintenant, plus que jamais… »


À mon réveille, qui fut assez doux malgré mon rêve extrêmement troublant, mes joues étaient toutes humides. J`avais tellement pleuré que mon oreiller était également mouillé. Je me relevais sur mes coudes et retournais l`oreiller de l`autre côté pour cacher mes larmes nocturnes. J`ignorais il était quel heure, mais l`hôpital était en mouvement. Plusieurs personnes passaient devant ma chambre. De plus, on avait légèrement ouvert mes rideaux pour faire entrer juste ce qu`il fallait de lumière. Ainsi, il faisait jour. Au moment où je me remémorais que Riley allait bientôt être là, je ne ressentis rien. La panique s`empara de moi. Est-ce ce rêve venait de détruire le faible lien qui nous avait uni si fort hier soir? Je ne sentais même plus la main de la jeune femme qui avait touché la mienne. Sur le point de pleurer de nouveau, je me remémorais le baiser que je lui avais apparemment donné sur la joue. Mes lèvres se rappelait de ce moment si vague pourtant… alors rien n`étais perdu? Mais alors, pourquoi est-ce que je n`étais pas aussi joyeux que j`aurais dû l`être.

Alors que je me torturais mentalement pour comprendre ce qui avait changé en moi, on m`apporta le petit déjeuner et je mangeais avec appétit. J`attendais avec une certaine anxiété Riley, espérant quand la voyant, je pourrais comprendre. Ce moment vint plus tôt que je ne l`avais prévue et lorsque l`infirmière vint chercher mon plateau terminé, Riley entra dans ma chambre. En la voyant, je lui souris. Seulement, quelque chose manquait. Merde! Pourquoi est-ce ce je-sais-pas-quoi manquais! Elle s`approcha de moi et je ne savais plus comment l`accueillir. Pourtant, je ressentais toujours ce truc au plus profond de mon cœur. Seulement, on dirait que mon rêve m`avait tellement marqué qu`une carapace invisible bloquait la manifestation de mes émotions envers Riley. Mais, va t-en, saleté de bouclier inutile!! Rien à faire, il persistait à venir me casser mon moral et me rendre moins joyeux que je ne l`aurait été d`ordinaire!



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MessageSujet: Re: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyMar 24 Mai - 17:15

Une fois le téléphone raccroché, je me tournais à nouveau vers le lit de Jamie, lui disant que je devais le quitter pour rentrer remplir mes obligations de tutrice légale. M’approchant du lit, j’attendais patiemment qu’il me réponde qu’il ne ferait aucune bêtise de la nuit. Je savais que si tel était le cas, je serais la première personne au courant, puisque j’avais inscrit mon nom dans les personnes à contacter en cas de problème, en haut du dossier du jeune homme.

Une fois sa parole donnée, j’esquissais un sourire avant de lui dire que je lui faisais confiance, et me penchais donc pour lui souhaiter une bonne nuit. Je fronçais les sourcils lorsque je sentis ses lèvres se poser sur mes joues, et esquissais un petit sourire, même si je sentais un peu de rose monter à mes yeux. Si j’étais surprise par le geste, il n’empêchait que je l’avais beaucoup apprécié. Je me reculais une nouvelle fois, avant de poser un dernier regard sur le jeune homme, et de quitter la chambre d’un pas rapide. Souhaitant bonne nuit à mes collègues sur mon chemin, je gagnais le parking, et roulais jusqu’à la maison que j’habitais à Harbor Hill, avec Xiu, où seule la lumière du salon était allumée.

J’entrais rapidement dans la maison, me débarrassant dans l’entrée de mes escarpins, mon sac à main et de ma veste, avant de rejoindre le salon, où je retrouvais Xiu penchée sur une carte de la ville, des croix dispersées par ci par là. Je m’emparais du papier, et l’examinais d’un œil avisé, avant de regarder l’horloge du salon, réfléchissant à la possibilité de sortir à cette heure ci. Je n’ai pas eu le temps de manger, puisque la demoiselle et moi sommes remontés immédiatement en voiture, repartant pour une chasse au vampire nocturne. Notre partie de chasse dura de longues heures, avant que nous rentrions à la maison, couvertes de sang, et épuisées. Je me douchais donc rapidement, avant de rejoindre ma chambre, pour un repos amplement mérité.

A peine cinq heures plus tard, le réveil sonnait à nouveau, me forçant à me lever. Une nouvelle journée s’annonçait, et comme il n’était pas dans mes habitudes de traîner les pieds, c’est donc avec le même entrain que d’habitude que je m’extirpais de mes draps. Mettant la musique à fond, je me dirigeais à nouveau vers la salle de bain, et glissais sous la douche, me préparant rapidement. Une serviette nouée autour du corps, je me plantais devant le dressing, les mains sur les hanches. Aujourd’hui était jour de repos, et je m’autorisais donc une touche de féminité. Et bien sûr, cela n’avait absolument aucun rapport avec le fait que j’étais sur le point de passer chercher Jamie à l’hôpital, songeais je avec une petit sourire en coin.

Il était près de neuf et demi du matin lorsque je quittais ma maison, vêtue d’une robe rouge et d’escarpins noirs relativement hauts, et rejoignais à nouveau ma voiture, que j’avais l’impression d’avoir à peine quitté depuis la veille. Je roulais une nouvelle fois vers l’hôpital, ma nouvelle maison depuis que j’étais arrivée à Mystic Falls. Une fois arrivée à l’hôpital, je me garais sur le parking réservé aux employés, avant d’entrer dans l’établissement. Un arrêt quasi obligatoire par les Urgences, pour vérifier l’état de mes patients de la veille, et je montais finalement vers le service dans lequel se trouvait Jamie, insensible aux taquineries de mes collègues qui ne s’étonnaient même pas de me voir ici un jour de repos.

Sortant de l’ascenseur à l’étage déjà en effervescence de Jamie, je rejoignais l’accueil, questionnant l’infirmière de garde sur comment s’était passée la nuit de mon patient préféré, m’assurant que tout s’était passé pour le mieux. Finalement, je me dirigeais vers la chambre du jeune homme, et y entrait en souriant.

« -Bonjour toi, comment vas-tu ce matin ? » demandais je, m’emparant de son dossier que je consultais d’un coup d’œil rapide.

Je vérifiais ses constantes, le passage des infirmières dans sa chambre, bref, tout ce que ce devait de vérifier un bon médecin lorsqu’il revoyait l’un de ses patients, et ce même un jour de repos. Le jeune homme allait pour le mieux, il s’était tenu tranquille toute la nuit, et il était donc prêt à rentrer chez lui. Reposant le dossier, je posais mon sac à main sur son lit, avant de me diriger vers lui. Je posais mon regard sur lui, surprise que quelqu’un qui allait si bien ne soit pas plus…Jamie. Pas plein d’entrain, de bonne humeur, de ce petit plus qui m’avait tout de suite fait accrocher à sa personnalité. Je m’approchais donc de son lit, le fixant de mon regard bleu, cherchant la faille, cherchant ce que le dossier ne disait pas.

Je fixais son visage un long moment, espérant y trouver ce qui clochait. Mais rien, rien du tout, absolument rien ne me vint à l’esprit. Nous nous étions quittés sur une bonne note la veille, et je devais avouer que je pouvais encore sentir les lèvres du jeune homme sur ma joue, ce qui fait que je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait. Les sourcils froncés, je lançais donc, d’une voix que je voulais neutre :

« -Est-ce que tout va bien Jamie ? Tu as mal quelque part ? » rajoutais je les sourcils froncés, pensant qu’une douleur quelconque pouvait provoquer ce changement soudain.


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MessageSujet: Re: Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] Un grain de folie pour égayer ma journée! [ft Jamie] EmptyLun 20 Juin - 13:14

Sujet Abandonné
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