Sujet: Valeria's world Jeu 7 Juil - 19:23 | |
| Voila voila, j'aime moi aussi beaucoup l'écriture, j'aimerai bien en faire quelque chose plus tard. J'ai un peu abandonné la chose donc je fais les fonds de greniers mais je voudrais savoir ce que vous en pensez Je ne fais plus que des one shot. Mes longues fictions sont encore tellement brouillon que je les met de côté pour l'instant pour vous offrir ces trois textes (pour l'instant le reste viendra ^^) - Spoiler:
A winter's day Par la fenêtre embuée, les phares projetant un écran blanc sur le brouillard là-dehors, elle contemple ces champe gelés, striés d'ombres grises intimidantes, et elle pense voir, comme au cinéma, une projection vivante de son bras, chose interte et sanguinolente, qui la regarde, la nargue de ses rayures blanches, ou grises, ou rosées. Sauf les dernières. Rouges. Tranchantes. Vivantes, même, probablement. Elle s'efforce de ne pas les voir. De ne pas les sentir. Mais, là-dehors, la nature semble en avoir décidé autrement. Et elle a peur. Peur de tout ce qui s'est passé, et se passera. Peur de ce qui se passe en ce moment même. Mais là, tout de suite, elle repense au passé. A ce qu'il s'est passé. IL... C'est du passé. Alors pourquoi y repenser ? Frustration. Ignorance. Colère de la non-connaissance. Elle replonge dans cette histoire, comme plongée dans un film, imagination alimentée peut-être par cet écran devant ses yeux, par le décor là-dehors, par les pulsations calmes de son bras qui dort... Tout avait pourtant bien commencé. Soirée. Rires. Musique. Boisson. Garçons. Drogue... Petit sourire à ce souvenir, heureux mais douloureux, bien qui fait mal. Très mal. Et tout qui s'emmèle, elle ne se souvient pas de grand chose, de rien à vrai dire, si ce n'est de ce volcan animé en elle.. Volcan gris, comme là-dehors. Adrénaline ? Peut-être après tout... Car après-coup, elle se demande ce qui a bien pu lui prendre de pe,ser, dire, faire tant de choses. Mais ce feu en elle, sentiments, était bien réel. Amour ? Non, pas encore, mais quelque chose, une envie comme ca, comme on a envie de chocolat, qui grandit encore et encore pour finir par vous obséder... Tant pis pour le régime, il faut essayer, et qui sait ? Petite envie qui a pris comme un feu de forêt, allumée par de douces paroles, de l'attention, et ses baisers, jetés comme tant d'autres mégots sur un tas de brindilles mortes. Feu attisé, car probablement désiré, oui mais pourquoi le pyromane a-t-il appellé les pompiers sans avoir pris le temps de contempler son oeuvre ? Elle ne sait pas, naïve comme elle est, n'avait pas dégagé de terre autour du petit feu de bois, le laissant presque volontairement devenir feu de forêt et dévaster tout ce qu'elle était. Et c'est alors qu'à la lumière de cet incendie, elle avait souri et essayé de l'attiser, comme il l'avait fait avant elle. Mais IL, c'est du passé, on vient de le dire, voila les pompiers, incendie maitrisé, feu arrêté, braises fumantes dans la vallée... A présent en manque de lumière, elle avait ressorti cette chère amie, et tenté d'abord, de recommencer comme si rien n'était arrivé. La lumière de ... De quoi d'ébors ? De ses larmes, peut-être. De sa frustration, sûrement. Mais peu importe d'où venait la lumière, elle se reflétait dans ce morceau de métal tremblant. Saurait-elle le faire ? Elle se souvenait d'avant... Cette habitude. Le réflexe n'est pas parti, en une fois l'éclat a luit, et c'est pourtant au ralenti qu'elle voyait la peau s'écarter, se détendre, élastique claqué, telle était sa peau déchirée. C'est là que ca l'a lancé, douleur cuisante, prenante, chaleur enfin retrouvée de l'incendie arrêté. Et ensuite seulement arriva le sang. Une goutte, d'abord, comme une tache de vin sur cette belle nappe immaculée. Puis le sillon, si profond et large était-il, qui passa en un clignement de paupières du blanc mort au rouge vermeil, débordant telles les crues. Un sourire aux lèvres d'enfin revoir cette couleur tant regrettée, elle embrass ala rivière débordante, rouge, brillante, si belle... Mais, malgré la chaleur cuisante qui s'en dégageait, elle ne retrouvait pas l'incendie, juste tout au plus une bougie, qu'elle inclina... Et la, ce fut la fin, petits traits blancs ponctués, en descendant, de ces larmes de sang, tant espérées... Les lèvres touges de sa vie qui la quittait, elle paniqua doucement de ne voir les crues s'achever au printemps, et elle s'en alla, sans un mot, les lèvres rouges, son bras scintillant plus qu'un magasin de bougies... Et nous revoici dans la voiture, générique final défilant sur l'écran de brouillard blanc. Et c'est la tête perdue dans le passé qu'elle tombe dans le vide, ravin du tournant masqué par la purée de pois. Et c'est après le vacarme de tôles froissées qu'au fond du gouffre naquit l'incendie... GLAD.
- Spoiler:
Le Rouge et le Noir Se sentir mal. Très mal. Tellement mal qu'on voudrait presque disparaître pour pouvoir oublier rien qu'un instant tous ces manques. Mais c'est impossible. Dans cette vie rouge, moi je vois noir. Le noir peint mes manques, blanc sur fond rouge, en cette couleur sombre qui les atténue tellement. J'aime ca. Voir tout en noir sur ce fond rouge, dans cette vie sanglante dans laquelle personne ne mérite de vivre, mais ou pourtant chacun a sa place. Je ne veux pas voir autre chose que cela. Mon noir sur mon rouge. "Le rouge pour chaque goutte de sang, le noir pour chaque douleur" comme disait la chanson. C'est pour ca que je ne vois rien d'autre. Trop de sang. Trop de douleurs. Mon sang, mais aussi celui de la terre entière qui coule dans mes veines, sur mon bras, mon corps entier. Le sang de ces millions et millions d'innocents qui tache à jamais ma vie. Mon sang qui se mèle à l'eau de pluie. Tout ce rouge qui teinte mes nuits. Mes douleurs, mais aussi celles de tous les êtres qui me sont chers, qui me trottent dans la tête, sur le bras, dans mes rpeves enfouis. Les couleurs de ces quelques connaissances qui me hantent à jamais. Ces évènements qui me troublent. Ces sentiments qui ponctuent mes rêves... Rouge. Noir. Vie rouge. Vision noire de l'univers. Noir sur fond rouge. Comme ton souvenir sur mon coeur... GLAD.
et le tout dernier en date, un de mes préférés et mieux aboutis je trouve : - Spoiler:
If you could just understand that I love you... Enchaînée à vie à ces fers qu’elle traîne partout où elle va, Certains la regardent de travers, d’autres se demande comment ca finira, Peut-être bien, peut-être mal, qui pourrait prévoir la fin d’une vie ? Elle sourit même si elle est sale, prisonnière de toutes ces envies. Se blesser, couper, tout briser jusqu’à sa propre existence, Elle avance droit sans broncher, voici les pas de sa danse Persuadée de controler sa destinée, il faut bien mourir de quelque chose, C’est ainsi qu’elle l’a décidé, c’est pourquoi elle partage par ses proses Ses ennuis, ses problèmes, amours joies et peurs quotidiens Car enfermée dans sa tour, elle entrevoit cependant la fin De toute son existence de malheur, voici la révélation Tout tenter pour atteindre le bonheur, telle est la solution. Mais que faire donc pour capturer l’incapturable direz-vous ? Tenter un maximum pour rattraper nos rêves, répondrons-nous. Partis, envolés, avec nos envies à présent si lointaines, Avenir brisé, le destin reprend le contrôle de nos peines Et c’est ainsi qu’enchaînée, elle avance vers la mort Car voici de quoi nous sommes prisonniers, mais peut-être avons-nous tord ? Tous désirent vivre, atteindre l’immortalité, ne pas disparaître, Mais c’est pourtant ce à quoi nous sommes voués. Paraître En vie, heureux, alors que rien ne le vaut, ne le mérite, C’est pourquoi, fermant les yeux, elle s’adonnait à ce rite... Elle veut vivre, mais à quoi bon ? Mourir est notre destinée, Alors veinement nous tentons de la controler.. C’est ainsi qu’elle l’a choisi, tant pis de ce qu’ils en pensent Cette vie transie ne reste après tout qu’une illusion de l’existance. Elle mange parce qu’il faut bien, la tête embuée de pensées Qui le lui rendent bien, elle est piégée dans le passé... Parfois son ange lui parle en rêve, ou un autre apparaît Mais ces minuscules trèves ne sont pas ce qu’il y paraît. Dans ces moments, elle tente de se persuader qu’elle est quelque chose, Et elle essaie de prendre cette vie au sérieux, mais elle ose Croire qu’elle est la seule à le faire. Que penser de tout ca ? La vie l’a enchaînée à des fers, peut-être que toi, Tu saura les lui faire oublier, cependant parfois elle en doute. Elle couche donc sur papier ses mots, phrases, au compte goutte, Tout comme ses larmes coulent des soleils de ses yeux, Noires, elle dévastent son visage, marquant tout ce qui peut Ou ne peut pas être marqué. Yeux de chat noir à présent transformés En ces soleils noirs qui n’avaient pas manqué. Elle ne voulait pas pleurer.. Une existance se mêle à une autre, une fois encore elle attendra Peut-être à un autre, ou alors peut-être tu comprendras Tous ces efforts qu’elle donne, mais que tu ne vois pas... Aujourd’hui, son heure sonne, elle ne reste que pour toi, Enchaînée à vie à ces fers qu’elle traîne partout où elle va, Certains la regardent de travers, d’autres se demande comment ca finira, Peut-être bien, peut-être mal, qui pourrait prévoir la fin d’une vie ? Elle sourit même si elle est sale, prisonnière de toutes ces envies. "Et si je fume, c’est pour tes beaux yeux irrités, Et si je hurle, c’est pour que tu vienne me chercher..." GLAD.
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